vendredi 11 octobre 2013

je n'aime pas les chats : l'histoire de chaussette


Je vais peut-être m'attirer les foudres du net en écrivant cela mais je n'aime pas tellement les chats.
C'est surtout que j'ai eu une mauvaise expérience avec mon premier : Manga, une toute petite chatte que mon grand-père agriculteur avait trouvé dans un champ, comme abandonnée ou perdue à seulement quelques jours.
J'avais 17 ans, je venais d'avoir mon premier appart, un studio.J'ai absolument voulu la garder et m'en occuper.
Des biberons toutes les 3 heures et beaucoup de soins, c'était ce qu'il fallait faire pour qu'elle ait une chance de survivre nous avait dit le vétérinaire. Je me suis occupée d'elle afin de remplacer sa maman et tout s'est bien passé.
Mais lorsqu'elle a commencé à grandir, comme tous les jeunes chats, elle s'est mise à faire pas mal de bêtises. Des coups de griffes un peu partout, elle déterrait les plantes, et l'odeur de la litière empestait souvent mon petit appart. Elle a terminé chez mes grands-parents, à la campagne, plus heureuse que jamais et moi je me suis jurée que je n'aurais plus jamais de chat, en appartement, car il me semble qu'ils sont bien plus heureux avec de l'espace pour vivre. De plus à l'époque je n'avais pas réalisé qu'avoir un animal devait être quelque chose de réfléchi et non un "caprice" d'ado.

J'ai donc passé les quinze dernières années sans chat et m'en suis très bien portée ! Les tentatives de mon fiancé qui les adore sont restées vaines. C'était non et non, le souvenir de Manga étant toujours présent.

Mais c'était sans compter la découverte d'un tout petit chaton et de sa maman morte, dans la paillière, toujours chez mes grands parents, chez qui nous sommes désormais voisins. Mes grands-parents, qui commencent à être bien vieux et surtout déjà bien lotis question animaux (poules, pintades, chien, chevaux...), n'ont pas souhaité le garder. En ce qui me concerne, il en était tout simplement hors de question ! Alors on a contacté toutes les spa de la région, les refuges, tout ce qu'on a pu mais personne ne pouvait le prendre. C'est dingue quand même de ne pas pouvoir mettre un animal en sécurité lorsqu'on en trouve un. C'est qu'il y en a beaucoup trop, nous a expliqué un monsieur de la spa. Enfin si, on a trouvé un endroit, mais si le chaton n'était pas adopté dans les 48 heures, il était piqué ! Hallucinant non ?
On a passé un mois à chercher, un mois pendant lequel ma fille et mon chéri se sont attachés à lui, à le nourrir, le câliner, jouer...Je commençais bien à sentir venir l'inévitable mais non non non et non, il n'en était pas question ! Plus jamais je ne voulais être dépendante d'une litière, de ne pas pouvoir partir quand bon nous semblait car personne pour le nourrir et je ne parle pas des poils, des griffes sur les meubles etc.
Mais voilà, que faire ? Les annonces restaient sans réponse, on avait tout tenté !
Un jour je me suis tapé un coup de nerf, j'ai fait fabriquer une cage avec les moyens du bord à mon fiancé, charger l'animal (qui n'avait toujours pas de nom puisqu'on ne le gardait pas de toutes façons) dans la voiture. Tout ça en se disputant bien sûr, enfin en me disputant, criant que c'en était trop, que c'était dégueulasse que ce soit moi la méchante, que de toutes façons c'était toujours pareil...et blablabla ! Ce que je n'ai pas précisé c'est que l'histoire a débutée alors que ça ne faisait même pas une semaine que j'étais rentrée de la maternité avec ma Pelope. Ca me permettait d'ailleurs d'avoir un argument de poids : j'avais déjà au minimum une bonne douzaine de couches à changer tous les jours avec mes deux filles, je ne voulais pas un troisième bébé à charge !

Lorsque mon copain s'est retrouvé au bout du chemin dans la voiture, avec le chat à l'arrière, j'ai crié de toutes mes forces pour qu'il m'entende et qu'il fasse demi-tour.

Tato l'a baptisé Chaussette et aujourd'hui il fait partie de la famille.

2 commentaires:

  1. Je ne comprends pas ce rejet vis à vis des chats. Je trouve qu'ils sont beaucoup moins sales, moins bruyants et moins destructeurs que des gosses... En tout cas, à près de 50 balais, mon mari et moi avons toujours préféré avoir des animaux (chiens, chats, lapins et poules) plutôt que des enfants et ils nous le rendent bien. Après, à chacun ses goûts !

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  2. Oui comme vous dites, chacun ses goûts. Moi je ne comprends pas que l'on préfère des animaux à des enfants...

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